Votre chien est naturellement peureux, pas très téméraire, n’aime pas trop rester seul ?
Le confinement et l’après-confinement ont eu des effets négatifs sur le comportement de nos toutous, même si certains chiens ne sont pas du tout enclins à l’anxiété, une bonne partie en souffre pour des raisons multiples et variées.
Apprenez à mieux connaître votre canin en découvrant l’origine, les symptômes et les conséquences de l’anxiété chez le chien, ainsi que nos bons conseils à suivre pour l’éviter au maximum !
L’origine de l’anxiété peut être diverse et variée, mais on note notamment :
- Les détonations fortes (feux d’artifices, tonnerre, pétards, coups de feu)
- Un évènement qui sort de l’ordinaire (un déménagement, un séjour en pension, l’arrivée d’un nouvel habitant)
- Un traumatisme passé (maltraitance, accident, abandon)
- Une mauvaise sociabilisation
Les symptômes de l’anxiété (se manifestants seuls ou plusieurs à la fois):
- Votre chien vous suit partout, en tout temps
- Votre chien est toujours en alerte
- Votre chien est agité, tourne en rond
- Votre chien cherche à s’enfuir
- Votre chien salive et halète beaucoup
- Votre chien urine parfois à l’intérieur
- Votre chien gémit et aboie fréquemment
- Votre chien baille beaucoup
- Votre chien se cache dans un coin
- Votre chien tremble
- Votre chien se lèche les pattes avant
- Votre chien perd beaucoup de poils
- Votre chien à des troubles digestifs
Les conséquences de l’anxiété :
- Le chien anxieux peut complètement se désociabiliser (des humains et de ses congénères) résultant en un chien totalement isolé
- Un chien anxieux peut devenir hyper-attaché à son maître, résultant en une anxiété encore plus grande lorsque le maître s’absente
- Un chien anxieux peut être extrêmement destructeur (mobilier, objets) et peut même se blesser en essayant de fuir
- Dans le pire des scénarios, un chien anxieux est susceptible de devenir agressif, la peur résultant en un besoin de se défendre
- L’anxiété de séparation
Phénomène assez spectaculaire dont beaucoup de chiens souffrent (le maître et les voisins aussi). En l’absence du maître, le chien aboie sans arrêt, détruit tout sur son passage, fait ses besoins à l’intérieur. En la présence du maître, le chien est collé et sollicite son attention en tout temps.
Les bons conseils :
- Ne lésinez pas sur sa sociabilisation – avec d’autres chiens, avec d’autres humains, dans des environnements différents (campagne et ville). Votre chien doit au plus vite être confronté à des multiples situations qui lui permettront de ne pas être anxieux plus tard dans sa vie de tous les jours.
- Ne pas systématiquement répondre à ses pleurs lorsqu’il est petit (même si c’est très dur, c’est pour le bien-être de votre chien).
- Assurez-vous que votre chien se dépense assez dans une journée (physiquement et mentalement). L’ennui peut mener au stress.
- Ne pas trop le chouchouter ou le materner (sa maman aura fait le travail jusqu’à ses 8 semaines), un chien doit pouvoir rester seul et garder une once d’indépendance
- Faites-le dormir à sa place, dans son panier et pas ailleurs
- Ne pas céder à tous ses caprices, c’est à vous d’initier le contact avec votre chien pour qu’il y réponde et pas l’inverse.
- N’enfermez pas votre chien dans une pièce pendant votre absence, il assimilera le lieu à un lieu d’abandon. Si vous n’avez pas d’autre choix, passez du temps avec lui dans cette même pièce pour que le lieu ne soit pas lié qu’à du négatif.
- Ne punissez pas votre chien s’il a fait ses besoins à l’intérieur (cela ne sert à rien, sauf si vous le prenez la main dans le sac) et ne nettoyez pas devant lui, au risque d’assimiler le nettoyage à un jeux, et l’encourager à recommencer.
- Soyez fermes et disciplinés. Lorsque vous partez, ne lui dites pas aurevoir. Lorsque vous rentrez d’une course ou du travail, ne lui faites pas sa fête, et ne le lui laissez pas faire la vôtre. Même si cela peut paraître cruel, il vaut mieux ignorer votre chien quelques instants pour qu’il soit calme et qu’il n’assimile pas votre retour à une cérémonie de joie, mais plutôt à quelque chose de tout à fait banal.
- N’utilisez pas de colliers aversifs (électrique, étrangleur ou à piques).
- Ne lui hurlez pas dessus au risque d’aggraver son état. Soyez calmes.
- Faites distraction avec du positif
Un traitement médicamenteux peut s’avérer nécessaire en cas d’anxiété chronique et de très forte intensité. N’hésitez pas à consulter votre vétérinaire ou un éducateur canin si vous êtes dépassés par la situation.
À la prochaine sur The Pets Ark !
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